mardi 29 septembre 2009

Dix commandement pour les artistes en devenir et voulant réussir avec le Net

Voici quelques trucs, échangés à droite à gauche qui, il me semble, devrait faire partie du bréviaire du jeune musicien voulant percer dans ce monde bien complexe. ces trucs concernent essentiellement internet, la promo traditionnelle m'étant un peu moins révélée...
Merci à ceux que par avance ça pourrait énerver (les pro en particuliers) de se rappeler que ce blog est écrit avec des intentions pacifiques et positive, dans un esprit léger et que l'insulte ne mène nul part... 



1°  : la qualité, tu érigeras en table de loi
D'abord et avant tout, faire de la bonne musique, sinon rien n'est possible. Pas de plan marketing complexe si on est pas completement fier de son travail...


2° : les armes non conventionnels, tu utiliseras 
Ce qui était auparavant interdit peut être recommandé. Par exemple truffer les platesformes P2P de musique  en basse qualité. Il se murmure que plusieurs groupes anglais, dont les Artic Monkeys ont émergé en mettant leur musique sous des pseudo d'inconnus comme Madonna et Britney Spears sur les plateforme de P2P... sûrement une mauvaise rumeur.
En revanche, le scandale ne sert à rien si la musique n'est pas bonne (voir et relire le 1°), ainsi le clip Baby, Baby, Baby, ou l'on voit des jeunes filles déambuler nues rue Tiquetone à Paris, a certes été vu des millions de fois, mais on peut avoir de gros doutes sur les ventes effectives d'albums...
Il faut cependant être conscient qu'il existe une infinité d'événements possibles, le scandale, -genre du clip No Stress de Justice- n'étant que l'arme du pauvre en imagination...


3° de ton référencement sur internet, tu prendras soin
C'est une régle qui est valable dans toute activité commerciale sur internet et qui n'a pas de raison de ne pas l'être pour la musique. Avoir un site clairement identifiable, travailler le SEO,, essayer d'avoir de une mise en avant avec Deezer, Spotify, SFR (Believe pour ceux qui ont choisi cette solution)... en venant avec les contenus adaptés (video, ringtones, etc.).


4° Les marques, tu ne renieras
De nombreuses marques sont en manque de légitimité et sont désespérement à la recherche d'opération online pertinentes pour être identifiées par les jeunes publics.
Des tonnes de cinèmatiques peuvent être envisagées, des quizz (référant à la marques, mais aussi aux titres de l'artiste par exemple - pour info ;-), Digicompanion est un spécialiste des quizz... ),   des opérations à suite, ou ce qui est décrit en 5, 6, et 10°...

5° Le User Generated Content, tu chériras... 
Il faut s'y faire, les plans de promo avec passage sur Ardisson, c'est bien, mais c'est largement dépassé. Et sur Internet, une très grande partie de ce que l'on des musiciens n'est généré ni par l'artiste, ni par son manager, ni par sa  maison de disque. Il est donc important de préampter autant que se peut ce qui peut se dire... Des systèmes comme Eyeka, très affinitaires, sont hautement recommandables, pour avoir un videoclip intéressant, mais surtout pour initier un buzz positif en faveur du travail de l'artiste.


6° Le mashup, tu accepteras (avec bonne grâce) 
J'ai lu récemment que plusieurs artistes américains de premier plan n'ont pas hésité à donner leur master à des Dj pour qu'ils familiarisent l'audience des nightclubs avec leurs sons, avant même la sortie de l'album... Un peu comme un marchand de cigarettes en offrirait à des ado pour être sûr de les revoir bientôt ! D'autant que les clubs ont une place unique dans la promo : tout ce qui passe en club, y compris Annie Cordi, est de bon gout, car c'est remixé par le Dieu DJ. Le mashup, c'est contestable, mais ça reste donc une forme très élaborée de reconnaissance...

8° Ton label, tu visiteras
Pour t'assurer qu'il y a quelqu'un qui y comprend quelque chose. Les questions à poser au responsable de la viralisation (titre peu rencontré, je l'avoue) sont (i) connais tu le minitel (un oui est éliminatoire)? (ii) connais tu facebook connect? (iii) à quand date ton dernier tweet (plus de deux heures est un mauvais signe)? Un bon webmaster est généralement très jeune, a mauvaise mine et ne s'exprime que par grognements ; par ailleurs, plus le label est gros, plus ils sont rares.

9°  Mxp4, tu chériras 
J'ai ai déja parlé, reparlé, mais je pense vraiment que c'est le truc qui monte et qui permet d'émerger, tant l'interactivité musicale permet de donner une nouvelle dimension au travail d'un artiste.
(on accepte les veaux d'or et les chèques). 

10° Tes fans, tu adoreras
Une page facebook bien tenue, non pas en faisant de la réclame (comme moi pour mxp4 par exemple), mais en valorisant le contenu, ne peut pas nuir. c'est le retour du vrai club de Fan, comme dans les années soixantes. Il existe d'ailleurs d'autres startup sur ce créneau...

Voilà, je modernise le truc, car 10 commandements, ça fait un bout de temps que ça dure et il me semblait intéressant d'en rajouter un onzième...



11° la synchro tu n'oublieras pas... 
Ok, depuis Mobi et Pink Martini, plus personne n'ignore que l'on peut faire sortir un artiste du monde du silence grace à des bonnes publicités. Ceci étant dit, ça n'est pas mauvais de le rappeler ; il n'y a pas que les maisons de disque dans la vie... Il y a aussi Sawnd par exemple...


2 commentaires:

Philippe DUPUIS aka WEBENTERTAINER a dit…

La musique en ligne doit sortir du carré de l'industrie de la musique.

Il s'agit de très bons conseils qui peuvent paraître logiques et simples mais c'est vrai que toutes ses étapes sont rarement exécutées pour la promotion des artistes.

Et il s'agit d'un bel exercice de product placement où tu as réussi à faire partager ton expérience et ta crédibilité pour apporter du conseil utile à ton audience. C'est du beau brand content :-)

France F. a dit…

Oui. C'est un peu le rêve. C'est vrai que ce que dis Gilles est bien, mais bon, je crois qu'il a pas idée de l'état dans lequel sont les labels. Ya plus d'argent pour rien et internet ca coute des ronds.

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