jeudi 3 novembre 2011

Sawnd est heureux de vous annoncer que le nouvel album des Scratch Massive est dans les bacs.



Les Scratch Massive ne sont jamais là où on les attend et c’est tant mieux ! Déjà “Enemy & Lovers ”, qui signait la naissance du groupe en 2003, introduisait des guitares électriques et une écriture très rock, à une époque qui ne jurait que par l’électronique. En 2007, le retour du rock une fois adopté par l’inconscient collectif, le duo se tournait vers de nouveaux horizons, avec “Time “. Un second album qui convoquait le dieu de la techno, l’Allemand Moritz Von Oswald, pour une plongée sans concession et en apnée dans dix années de fascination techno, de dancefloors extasiés et de sueurs mêlées d’expédients divers.
Toujours fidèles à leur manie de brouiller les pistes, les Scratch Massive ont cette fois-ci plongé dans le passé, et “Nuit De Rêve “, leur nouvel album, est un voyage dans le temps dont l’horloge interne aurait été programmée sur la période 84-86, en plein cœur palpitant de la new-wave. Quand le courant musical phare des eighties, né sur les cendres de l’anarchie punk, marqua la démocratisation et la popularité des synthétiseurs, posant les bases de la pop dufutur, telle que nous la vivons aujourd’hui. Mais si le titre de l’album “Nuit de Rêve “ renvoie à la poésie naïvement optimiste sur laquelle a le plus souvent surfé la new-wave, il n’en oublie pas de garder l’essentiel de cette période : la mélancolie et la noirceur. Comme si les acteurs de ce mouvement musical phare ne croyaient déjà plus aux promesses d’un futur meilleur.
Nuit de Rêve “ s’ouvre, grandiose, dans une ambiance ou les nappes de synthés pesantes et glaciales, sonnent comme la B.O d’un film de John Carpenter. Le ton est donné : l’album se dévoilera désormais comme la bande son d’un film imaginaire. Koudlam, l’électron libre de l’électro, ouvre le bal et pose sa voix sur un «Waiting for a Sign “, brut et techno, morceau club sans concession où la patte des Scratch Massive enlève son masque et fait des merveilles. “Take Me There “ invite Jimmy Sommerville, icône absolue des eighties, pour un long et lent travelling où l’auteur de “Smalltown Boy “, malin, se souvient plus de sa période Communards que de Bronski Beat.
Break Away “, avec sa boucle électronique naïve et séduisante comme un tube d’A-ha, capture le plus léger et le plus superficiel des années 80, avant que Daniel Agust de Gus Gus, imprime sa voix sidérante de beauté sur un “Paris “, lent et magistral à filer la chair de poule. “Golden Dreams ” poursuit cette odyssée sombre en organisant la rencontre imaginaire entre Jean-Michel Jarre et Vangelis quand le sépulcral “Closer”, où s’invite Chloé, déambule somnambulique dans les méandres de rêves immoraux.
Changement de plan, “Nuit De Mes Rêves “, aux paroles faussement naïves et récitées en français, insuffle une bouffée d’espoir, vite retournée comme un gant avec les deux derniers morceaux de l’album, “Follow Me ” et “Secrets “, qui en écho au morceau d’intro du disque, nous replongent dans les rythmes lourds, les nappes de synthés glaciales et les chœurs sépulcraux. Un final en apothéose.
La force des Scratch Massive est d’avoir sauté tête première dans le passé, tout en gardant les pieds fermement ancrés dans le présent. Mais aussi d’avoir évité les pièges inévitables à ce genre d’exercices. “Nuit De Rêve “ n’est donc pas un disque à la manière de, pas plus qu’il ne fait partie des pâles copies à laquelle la fascination pour les eighties nous a habitué. C’est tout simplement un album mélancolique au sens le plus noble du terme, qui cultive plus la nostalgie d’un état d’esprit, que d’un temps où l’expérimentation et les premiers synthétiseurs ont laissé une marque indélébile à la notion de pop. Le disque parfait pour l’époque : un disque terriblement 2011, même s’il se déroule dans les années 80 !

pour accéder à plus d'infos : http://scratch-massive.tumblr.com/

vendredi 3 juin 2011

BLACK KENT - SUR PLANETE RAP

Black Kent sera toute la semaine prochaine dans le Planète Rap sur Skyrock, avec Fred Musa... A ne pas manquer...


jeudi 19 mai 2011

Contenus ou Culture (partie 1)

Un débat récurrent et fortement lié à internet consiste à définir s'il convient de parler de contenu ou de culture. Il est en effet assez amusant ou désespérant -au choix- de constater que l'on peut souvent dire à peu près la même chose, tout en changeant assez largement la substance de ce que l'on exprime... Pas clair? 

- "Notre offre de contenu est particulièrement riche est diversifiée"
ou 
- "Notre offre culturelle est particulièrement riche et diversifiée"

Dans le premier cas, vous comprenez "nous avons beaucoup de contenu et ça va nous rapporter beaucoup d'argent", dans le second vous comprenez plus ou moins "nous nous sommes investis pour disposer d'un offre de qualité, de sorte à ce que cela épanouisse les gens". 

Depuis que le web existe, on ne peut cacher que c'est un débat qui a tendance à cristalliser les incompréhensions et à créer une certaine amertume. D'un coté, ceux qui évoquent les contenus sont souvent perçus -parfois à juste titre- comme des marchands de salade qui offriraient tout aussi bien des spagettis en boite que de la musique ou des films ; de l'autre les représentants de l'offre culturel sont perçus -souvent par les premiers- comme des intellectuels, incapable de sortir de leurs canons esthétiques, et pas plus capables d'innover pour transcender internet avec ce dont ils disposent... 

Et il faut avouer que ce débat n'a pas beaucoup fait avancer la cause de la qualité. 
Plus de vingt ans après l'invention du web, force est de reconnaitre que ce qui mine la culture sur internet est la faible qualité de ce qu'on y trouve. Nous savons combien cette affirmation est à même de nous assimilier à des penseurs réactionnaires. Cependant et en toute franchise, nous pensons également que ce n'est pas faux de reconnaitre qu'aucune superproduction n'a jamais été pensée pour l'internet, qu'il s'agisse de musique, d'opéra, de concert, ou même de film, de peinture, ou de ce que l'on veut, en fait. 

Internet est un espace de déclinaison sans fin, on y retrouve ce qui a déjà été ailleurs, sur la télévision, dans les bacs des disquaires (de moins en moins), au cinéma. 
C'est un symptôme qui démontre qu'internet n'est pas un lieu perçu comme qualitatif ; tout au moins en ce qui concerne les contenus culturels. Beaucoup ont expliqué cela par le fait qu'il est difficile de s'y faire payer pour ses créations, où alors d'une façon qui déprécie la qualité de ce qu'on y propose ; la publicité devient envahissante et dégrade en effet l'expérience qu'on y rencontre. Mais est-ce l'unique et la plus complète excuse? 
En ce qui nous concerne, et c'est un point de vu qui est largement contestable, nous pensons que l'espace Internet ne pourra être exploité à plein par de vrais artistes que lorsqu'il aura été clairement conçu par ces artistes comme un plan d'expression nouveau, dans lequel la déclinaison est déjà un échec. En d'autres termes, il faut renouveler les contenus et les penser au sein du Net. Il faut créer de nouvelles expériences avec un objectif qui privilégie la qualité. On en est loin. Et sans doute faudra t'il associer de vrais artistes avec de vrais entrepreneurs. Sans doute faudra t'il que James Cameron, ou Pierre Boulez s'associent avec des geeks de génie, et sans doute cela prendra t'il encore des années. 



vendredi 1 avril 2011

Zynga veut acquérir Warner et une page se tourne...

Note de l'Editeur : il semblerait que l'opération mentionnée dans ce post -l'intérêt de Zynga pour Warner- soit en fait un canular lié au 1er avril. Notre comité éditorial se couvre de cendres et se joint à toute l'équipe de la rédaction pour faire part à nos lecteurs de nos plus plates excuses. Il est vrai que ce rapprochement était plus qu'une illustration de la vision que nous n'avons eu cesse de développer dans nos papiers. Pour nos lecteurs qui auraient fait le choix de nous excuser, les autres éléments du papier semblent, à ce jour, être toujours valables...


Cela fait quelques temps que nous n'avions pas pris la plume et les remarquables évolutions de ces dernières semaines nous semblent au minimum de nature à mériter un petit post.
En effet, le monde de la musique semble en passe de changer définitivement de forme. Le fait que Zynga, une société qui ne fait rien d'autre que des jeux sociaux en ligne, soit parmi les acquéreurs potentiels de Warner Music, est plus qu'un symbole. Les riches détenteurs de contenu d'hier sont maintenant les manants d'une nouvelle génération d'entreprises, plus proche des jeunes consommateurs, plus créatrice de valeur, mais surtout et avant tout, plus à même de comprendre ce qui se passe. 

Nouveaux modèles, nouveaux usages
Nous l'avions dit, et nous le répétons : l'ère ou le consommateur restait 22 minutes à écouter un disque allongé sur sur son lit en regardant les moindres détails de sa pochette est terminée. Le consommateur d'aujourd'hui c'est plutôt un ado  qui écoute de la musique en même temps qu'il joue sur internet à des jeux sociaux, eux-même intégrés à Facebook. Cela semblait un concept un peu théorique jusqu'à cette marque d'intérêt manifestée aujourd'hui par Zynga. 

Enfin, un peu plus que de l'espoir... 
Pour autant, est ce que l'industrie de la musique est condamnée à se faire acquérir par l'industrie des nerds? Il est peu probablement que les amateurs de grande musique soient enchantés par cette perspective. A cet égard, on ne peut pas ne pas remarquer les chiffres absolument remarquables que Deezer a réalisé -à notre grand étonnement, il est vrai- : près de 800,000 abonnés via le canal Orange et l'offre Origami, et cela en quelques trimestres seulement. D'après nos informations le taux d'attrition -pourcentage de désabonnement- est sensiblement en deçà de ce qui était attendu. Plus important encore, le taux d'activation de Deezer serait de près de 71%, tandis que les enquêtes de satisfaction seraient excellentes ! 
Ces très bons résultats n'en rendent que plus plausible les hypothèses -directionnelles- que nous développions en septembre 2009 : à terme, une forte croissance de la taille du marché de la musique, revigoré par une offre enfin qualitative et ayant enfin intégré les 4 mantras que sont Découvrir, Ecouter, Organiser et Partager. C'est à présent chose faite avec Deezer et Spotify. Ainsi l'idée qu'un jour, le marché puisse faire entre 9 et 18 millions d'abonnés, payant chacun 5 à 6 euros par mois, soit un total d'environ un milliard d'euros par an n'est plus hors de porté. Les dirigeants des maisons de disque l'ont bien compris -à commencer par Stephan Bourdoiseau, qui l'a développé devant nous- et commencent à mettre en sourdine leurs critiques les plus saillantes, à l'égard de Deezer et consors. 

Et la French Touch? 
Reste que le paysage va continuer à bouger. Pour le front de la répression, on n'entend pratiquement plus parler de Hadopi, à présent que l'autorité est installée et maintenant que leurs critiques les plus virulents constatent, sans doute étonnés, qu'ils n'ont -pas encore- été envoyés à Gantanamo pour avoir continué à télécharger illégalement. Le seul front qui nous semble finalement un peu en berne reste celui de la création. La French Touch que l'on nous enviait jusqu'à Kuala Lumpur semble un peu endormie ; les victoires de la musique, même si elles ont célébré nombre de nouveaux talents, n'ont pas paru pouvoir laisser émerger un artiste qui irait casser un jour les fauteuils du Hollywood Bowl. Mais comme nous l'avons souvent expérimenté dans ces lignes, la futurologie est une science particulièrement risquée... 


dimanche 6 février 2011

les buzz du Midem

Le midem est déja loin mais les quelques notes -parfois succulentes- glanées deci-delà n'ont pas été perdues pour tout le monde... 
Certaines sont en franche ruptures avec les mêmes confidences que nous avions obtenues l'année dernière (voir ici), ce qui rajoute à tout ceci un petit zeste d'ironie... 


Jacques Seguela 
"vous savez, moi la musique, je n'y connais pas grand chose... enfin ça fait aussi partie de mon métier". 


Ralph Simon (producteur) 
"I feel a spirit of optimism... people are in their best mood since maybe decades [...] and that is true that there are so many opportunities that for those who can size these, it can be only positive"


Ana Vogrit, (ancienne Directrice Commerciale du Midem)
SXSW (South By South West), c'est un peu merguez et compagnie... Jamais ils ne parviendront à égaler le niveau de management que le Midem parvient à rassembler ici... 


Un des fondateurs de Ning
Au Midem on s'amuse bien, maintenant, on fait quand même plus de business à SXSW... 


Albin Serviant, CEO de mxp4
"Il n'y a pas de salon idéal pour nous [mxp4], quelque chose qui mixerait vraiment musique et technologie, et où participeraient vraiment l'ensemble des grosses startups ; SXSW est bien placé pour être ce salon". 



Pete Watson, Directeur Marketing de Blackberry, bluffant tout le monde avec un prototype du concurrent de l'Ipad
Yes, we believe it is possible to beat Apple, and yes, we believe our product is far better than theirs. 

Une admiratrice de David Guetta, plantée en face de lui
C'est lequel David Guetta? 


David Guetta (au téléphone, en rentrant sur scène pour son Keynote)
"Je te laisse là parce que je suis au Midem et il y a quelqu'un qui m'attend"


Une agent de sécurité, au portique de l'entrée des NRJ Awards, parlant au Directeur Général Adjoint de NRJ
"Monsieur, soit vous laissez votre portable à l'entrée, soit vous ne rentrez pas"
[il rentrera après que nous lui ayons suggéré de montrer une carte de visite]. 


Mylène Farmer, dans l'ascenseur, juste avant de rentrer sur scène
Bon, je pète de trouille, mais l'essentiel c'est que personne ne le sache [...], je suis bien coiffée là car si je ne suis pas bien coiffée, il faut me le dire, même si on ne peut plus rien y changer... 


Pascal Nègre (Producteur), lui répondant
Mais non ma cocotte, tout va aller parfaitement bien ! ... 


Shakira, (traduit de l'espagnol par un ami), sortant de scène aux NRJ Awards
Le problème c'est tous ces couloirs où je me perds à chaque fois ; c'est par où ma loge déjà? 


Un habitué venant depuis 21 ans.
On sent que l'industrie souffre au nombre de goodies qui sont dans le sac qu'on nous remet avec l'accréditation. Avant c'était plein à craquer, maintenant il n'y en a plus ! Sans parler du MidemNews, qui est devenu une feuille de choux.


Stéphane Bourdoiseau (Wagram)
Ceux qui auront investi en 2010 et après seront les gagnants de la décennie à venir. Pas de doute que le rebond n'est plus très loin



samedi 29 janvier 2011

Midem, ce qui nous a marqué

Cette année, un Midem tout en contraste, avec de nombreux changements par rapport à l'année dernière. Tandis que le nombre de participants n'a finalement pas tant baissé qu'on aurait pu le croire -5% de moins, soit 6850 personnes- l'impression générale reste quand même que le Palais devient un peu grand pour un évènement qui, rappelons le, réunissait près du double de participants en 1998. 
Le management du Midem nous a vertement reproché d'avoir fait un tweet dans lequel nous évoquions notre sentiment que les marques étaient en moins grand nombre que la fois passée. Impression ou réalité? Peut être est-ce dû à une baisse des budgets des sponsors, mais l'impression, en tous cas restait largement partagée. 
Dans le chapitre des mauvaises nouvelles, l'érosion en faveur du fameux South by South-West américain semble maintenant significative. Plusieurs de nos contacts nous ont avoué ne pas participer au Midem cette année, pour finalement privilégier son alter-ego américain. Il est vrai  que SXSW a parfaitement réussi l'alchimie qui consiste à mêler startups de toutes origines (musique ou pas), avec gros rock américain, sans que personne ne s'en offusque ou même n'en relève l'incongruité. 
Il serait injuste cependant de ne pas souligner les nombreux motifs de satisfactions qu'on pu avoir participants et organisateurs du Midem. 
Pour les organisateurs tout d'abord, une vraie réussite ; le fait d'être parvenu à rameuter 150 startups au sein de l'évènement ; chiffre en très forte croissance par rapport à l'année passée (moins de 100). Pour un connaisseur, la performance n'est pas que qualitative. Il y a avait plusieurs membres du management de Ning, Spotify, un fondateur de Foursquare, une délégation de Facebook... bref, une très bonne base pour aller plus loin. D'autant que les conférences deviennent maintenant, sur les sujets ayant traits à internet, de très bonne facture ; et que les Ventures Capitalistes ne rechignent plus à venir taper la semelle dans les allées du salon. Tout ce petit écosystème semblait ravi d'avoir découvert une alternative ensoleillée au Web parisien, à l'instar de la startup mxp4 qui semble avoir marqué des points avec son concept remarqué de "Social Music Gaming", à notre grande satisfaction, il faut l'avouer.
Pour l'ensemble des visiteurs d'ailleurs, l'avis est unanimement que ce millésime aura été de très grande qualité. Ceux qui sont venus l'on fait résolument pour faire des affaires et ont concrétisé. Dans l'avion du retour, tout le monde avait l'air content. Serait-ce les 500,000 abonnées de Deezer qui redonnent du baume au coeur de l'industrie (ce sera l'occasion d'un post)? Ou plus généralement le sentiment que l'on est proche du point bas et que ceux qui continuent à faire du business vont bientôt parvenir à ramasser la mise? 
Pour Sawnd, le Midem pourrait être également une date à marquer d'un point vert dans nos tablettes... Mais ça nous en reparlerons également. 


Ps: prochainement, les buzz du Midem. 





mardi 25 janvier 2011

Conversation avec David Guetta, Artist & Producer | MidemNet 2011

Le Midem vient juste de se terminer et nous serons heureux de vous faire part de nos observations sur ce salon et ses répercussions sur Sawnd.
Ci après une intéressante interview de David Guetta, que nous vous laissons découvrir...

mardi 18 janvier 2011

Black Kent, désormais signé chez Warner !

C'est plutôt une bonne rentrée pour Sawnd avec plusieurs évènements importants dont la signature de Black Kent chez Warner.... Un bon score après un underground assez exceptionnel ces deux dernières années. Rappelons que Black Kent est un (plutôt) jeune artiste Bordelais, assez original dans le paysage français et signé en publishing chez Sawnd depuis 18 mois.
Black Kent est un rappeur français,. Dès le début, il s'est ouvert à la communauté hip-hop américaine tout en souhaitant conserver ses valeurs et références françaises. Au cours des dix-huit derniers mois, il est apparu de très nombreuses fois dans la scéne hip-hop française et américaine en explosant litéralement au travers de collaborations. Son duo avec Bishop Lamont, par exemple, a été vu près de 11 millions de fois (il rentre dans le top 1000 des vidéos les plus vues de tous les temps) ! Quand au nombre de référencements sur internet, il est passé de 86 à 171,000 occurrences sur google en moins de 5 mois !
 Il est actuellement en préparation de l'album k(E)nt=MC2... Un premier extrait sera le titre "Gauche-Droite (remix)" dont le clip arrive sous peu.






D'autres contenus exclusifs peuvent être accessibles ici...