vendredi 14 septembre 2012

Vendeur de Rêves, Black Kent


Vendeur de rêves » c’est le titre du premier « bébé » du roi de la punchline. Le rappeur bordelais Black Kent vient de nous pondre son premier album,dans les bacs depuis le 9 avril 2012. Après le triomphe de sa mixtape « Tha Black Carter 4.0″, le emcee annonçait son album comme un projet qui lui tenait particulièrement à coeur et pour lequel il avait déjà fourni à cette époque un maximum d’énergie. Black Kent est très cainri dans les prods dynamiques et très frenchy dans les prods mélancoliques, on frôle même parfois la variété française niveau sonorités. C'est pour sa première vrai scène parisienne, et c'est un événement, que Black Kent viendra défendre tous ses titres, freestyle et particuièrment son magnifique album "Vendeur de rêves".

Et voici le titre, ça ne se rate pas

mercredi 4 avril 2012

Black Kent 'Vendeur de rêves"

Le nouvel Album de Black Kent 'Vendeur de rêves" se trouve à présent en 9ème position sur le store Itunes... plutôt prometteur non?
Le titre JamAfrica (Feat. Peter Morgan) y est d'ailleurs Single de la Semaine et vous pouvez le télécharger gratuitement.

Toute cette semaine, vous pourrez retrouver Black Kent tous les soirs sur le Planète Rap de Fred Musa sur SkyRock !

Sortie Physique de l'album le 9 Avril. 

jeudi 3 novembre 2011

Sawnd est heureux de vous annoncer que le nouvel album des Scratch Massive est dans les bacs.



Les Scratch Massive ne sont jamais là où on les attend et c’est tant mieux ! Déjà “Enemy & Lovers ”, qui signait la naissance du groupe en 2003, introduisait des guitares électriques et une écriture très rock, à une époque qui ne jurait que par l’électronique. En 2007, le retour du rock une fois adopté par l’inconscient collectif, le duo se tournait vers de nouveaux horizons, avec “Time “. Un second album qui convoquait le dieu de la techno, l’Allemand Moritz Von Oswald, pour une plongée sans concession et en apnée dans dix années de fascination techno, de dancefloors extasiés et de sueurs mêlées d’expédients divers.
Toujours fidèles à leur manie de brouiller les pistes, les Scratch Massive ont cette fois-ci plongé dans le passé, et “Nuit De Rêve “, leur nouvel album, est un voyage dans le temps dont l’horloge interne aurait été programmée sur la période 84-86, en plein cœur palpitant de la new-wave. Quand le courant musical phare des eighties, né sur les cendres de l’anarchie punk, marqua la démocratisation et la popularité des synthétiseurs, posant les bases de la pop dufutur, telle que nous la vivons aujourd’hui. Mais si le titre de l’album “Nuit de Rêve “ renvoie à la poésie naïvement optimiste sur laquelle a le plus souvent surfé la new-wave, il n’en oublie pas de garder l’essentiel de cette période : la mélancolie et la noirceur. Comme si les acteurs de ce mouvement musical phare ne croyaient déjà plus aux promesses d’un futur meilleur.
Nuit de Rêve “ s’ouvre, grandiose, dans une ambiance ou les nappes de synthés pesantes et glaciales, sonnent comme la B.O d’un film de John Carpenter. Le ton est donné : l’album se dévoilera désormais comme la bande son d’un film imaginaire. Koudlam, l’électron libre de l’électro, ouvre le bal et pose sa voix sur un «Waiting for a Sign “, brut et techno, morceau club sans concession où la patte des Scratch Massive enlève son masque et fait des merveilles. “Take Me There “ invite Jimmy Sommerville, icône absolue des eighties, pour un long et lent travelling où l’auteur de “Smalltown Boy “, malin, se souvient plus de sa période Communards que de Bronski Beat.
Break Away “, avec sa boucle électronique naïve et séduisante comme un tube d’A-ha, capture le plus léger et le plus superficiel des années 80, avant que Daniel Agust de Gus Gus, imprime sa voix sidérante de beauté sur un “Paris “, lent et magistral à filer la chair de poule. “Golden Dreams ” poursuit cette odyssée sombre en organisant la rencontre imaginaire entre Jean-Michel Jarre et Vangelis quand le sépulcral “Closer”, où s’invite Chloé, déambule somnambulique dans les méandres de rêves immoraux.
Changement de plan, “Nuit De Mes Rêves “, aux paroles faussement naïves et récitées en français, insuffle une bouffée d’espoir, vite retournée comme un gant avec les deux derniers morceaux de l’album, “Follow Me ” et “Secrets “, qui en écho au morceau d’intro du disque, nous replongent dans les rythmes lourds, les nappes de synthés glaciales et les chœurs sépulcraux. Un final en apothéose.
La force des Scratch Massive est d’avoir sauté tête première dans le passé, tout en gardant les pieds fermement ancrés dans le présent. Mais aussi d’avoir évité les pièges inévitables à ce genre d’exercices. “Nuit De Rêve “ n’est donc pas un disque à la manière de, pas plus qu’il ne fait partie des pâles copies à laquelle la fascination pour les eighties nous a habitué. C’est tout simplement un album mélancolique au sens le plus noble du terme, qui cultive plus la nostalgie d’un état d’esprit, que d’un temps où l’expérimentation et les premiers synthétiseurs ont laissé une marque indélébile à la notion de pop. Le disque parfait pour l’époque : un disque terriblement 2011, même s’il se déroule dans les années 80 !

pour accéder à plus d'infos : http://scratch-massive.tumblr.com/

vendredi 3 juin 2011

BLACK KENT - SUR PLANETE RAP

Black Kent sera toute la semaine prochaine dans le Planète Rap sur Skyrock, avec Fred Musa... A ne pas manquer...


jeudi 19 mai 2011

Contenus ou Culture (partie 1)

Un débat récurrent et fortement lié à internet consiste à définir s'il convient de parler de contenu ou de culture. Il est en effet assez amusant ou désespérant -au choix- de constater que l'on peut souvent dire à peu près la même chose, tout en changeant assez largement la substance de ce que l'on exprime... Pas clair? 

- "Notre offre de contenu est particulièrement riche est diversifiée"
ou 
- "Notre offre culturelle est particulièrement riche et diversifiée"

Dans le premier cas, vous comprenez "nous avons beaucoup de contenu et ça va nous rapporter beaucoup d'argent", dans le second vous comprenez plus ou moins "nous nous sommes investis pour disposer d'un offre de qualité, de sorte à ce que cela épanouisse les gens". 

Depuis que le web existe, on ne peut cacher que c'est un débat qui a tendance à cristalliser les incompréhensions et à créer une certaine amertume. D'un coté, ceux qui évoquent les contenus sont souvent perçus -parfois à juste titre- comme des marchands de salade qui offriraient tout aussi bien des spagettis en boite que de la musique ou des films ; de l'autre les représentants de l'offre culturel sont perçus -souvent par les premiers- comme des intellectuels, incapable de sortir de leurs canons esthétiques, et pas plus capables d'innover pour transcender internet avec ce dont ils disposent... 

Et il faut avouer que ce débat n'a pas beaucoup fait avancer la cause de la qualité. 
Plus de vingt ans après l'invention du web, force est de reconnaitre que ce qui mine la culture sur internet est la faible qualité de ce qu'on y trouve. Nous savons combien cette affirmation est à même de nous assimilier à des penseurs réactionnaires. Cependant et en toute franchise, nous pensons également que ce n'est pas faux de reconnaitre qu'aucune superproduction n'a jamais été pensée pour l'internet, qu'il s'agisse de musique, d'opéra, de concert, ou même de film, de peinture, ou de ce que l'on veut, en fait. 

Internet est un espace de déclinaison sans fin, on y retrouve ce qui a déjà été ailleurs, sur la télévision, dans les bacs des disquaires (de moins en moins), au cinéma. 
C'est un symptôme qui démontre qu'internet n'est pas un lieu perçu comme qualitatif ; tout au moins en ce qui concerne les contenus culturels. Beaucoup ont expliqué cela par le fait qu'il est difficile de s'y faire payer pour ses créations, où alors d'une façon qui déprécie la qualité de ce qu'on y propose ; la publicité devient envahissante et dégrade en effet l'expérience qu'on y rencontre. Mais est-ce l'unique et la plus complète excuse? 
En ce qui nous concerne, et c'est un point de vu qui est largement contestable, nous pensons que l'espace Internet ne pourra être exploité à plein par de vrais artistes que lorsqu'il aura été clairement conçu par ces artistes comme un plan d'expression nouveau, dans lequel la déclinaison est déjà un échec. En d'autres termes, il faut renouveler les contenus et les penser au sein du Net. Il faut créer de nouvelles expériences avec un objectif qui privilégie la qualité. On en est loin. Et sans doute faudra t'il associer de vrais artistes avec de vrais entrepreneurs. Sans doute faudra t'il que James Cameron, ou Pierre Boulez s'associent avec des geeks de génie, et sans doute cela prendra t'il encore des années. 



vendredi 1 avril 2011

Zynga veut acquérir Warner et une page se tourne...

Note de l'Editeur : il semblerait que l'opération mentionnée dans ce post -l'intérêt de Zynga pour Warner- soit en fait un canular lié au 1er avril. Notre comité éditorial se couvre de cendres et se joint à toute l'équipe de la rédaction pour faire part à nos lecteurs de nos plus plates excuses. Il est vrai que ce rapprochement était plus qu'une illustration de la vision que nous n'avons eu cesse de développer dans nos papiers. Pour nos lecteurs qui auraient fait le choix de nous excuser, les autres éléments du papier semblent, à ce jour, être toujours valables...


Cela fait quelques temps que nous n'avions pas pris la plume et les remarquables évolutions de ces dernières semaines nous semblent au minimum de nature à mériter un petit post.
En effet, le monde de la musique semble en passe de changer définitivement de forme. Le fait que Zynga, une société qui ne fait rien d'autre que des jeux sociaux en ligne, soit parmi les acquéreurs potentiels de Warner Music, est plus qu'un symbole. Les riches détenteurs de contenu d'hier sont maintenant les manants d'une nouvelle génération d'entreprises, plus proche des jeunes consommateurs, plus créatrice de valeur, mais surtout et avant tout, plus à même de comprendre ce qui se passe. 

Nouveaux modèles, nouveaux usages
Nous l'avions dit, et nous le répétons : l'ère ou le consommateur restait 22 minutes à écouter un disque allongé sur sur son lit en regardant les moindres détails de sa pochette est terminée. Le consommateur d'aujourd'hui c'est plutôt un ado  qui écoute de la musique en même temps qu'il joue sur internet à des jeux sociaux, eux-même intégrés à Facebook. Cela semblait un concept un peu théorique jusqu'à cette marque d'intérêt manifestée aujourd'hui par Zynga. 

Enfin, un peu plus que de l'espoir... 
Pour autant, est ce que l'industrie de la musique est condamnée à se faire acquérir par l'industrie des nerds? Il est peu probablement que les amateurs de grande musique soient enchantés par cette perspective. A cet égard, on ne peut pas ne pas remarquer les chiffres absolument remarquables que Deezer a réalisé -à notre grand étonnement, il est vrai- : près de 800,000 abonnés via le canal Orange et l'offre Origami, et cela en quelques trimestres seulement. D'après nos informations le taux d'attrition -pourcentage de désabonnement- est sensiblement en deçà de ce qui était attendu. Plus important encore, le taux d'activation de Deezer serait de près de 71%, tandis que les enquêtes de satisfaction seraient excellentes ! 
Ces très bons résultats n'en rendent que plus plausible les hypothèses -directionnelles- que nous développions en septembre 2009 : à terme, une forte croissance de la taille du marché de la musique, revigoré par une offre enfin qualitative et ayant enfin intégré les 4 mantras que sont Découvrir, Ecouter, Organiser et Partager. C'est à présent chose faite avec Deezer et Spotify. Ainsi l'idée qu'un jour, le marché puisse faire entre 9 et 18 millions d'abonnés, payant chacun 5 à 6 euros par mois, soit un total d'environ un milliard d'euros par an n'est plus hors de porté. Les dirigeants des maisons de disque l'ont bien compris -à commencer par Stephan Bourdoiseau, qui l'a développé devant nous- et commencent à mettre en sourdine leurs critiques les plus saillantes, à l'égard de Deezer et consors. 

Et la French Touch? 
Reste que le paysage va continuer à bouger. Pour le front de la répression, on n'entend pratiquement plus parler de Hadopi, à présent que l'autorité est installée et maintenant que leurs critiques les plus virulents constatent, sans doute étonnés, qu'ils n'ont -pas encore- été envoyés à Gantanamo pour avoir continué à télécharger illégalement. Le seul front qui nous semble finalement un peu en berne reste celui de la création. La French Touch que l'on nous enviait jusqu'à Kuala Lumpur semble un peu endormie ; les victoires de la musique, même si elles ont célébré nombre de nouveaux talents, n'ont pas paru pouvoir laisser émerger un artiste qui irait casser un jour les fauteuils du Hollywood Bowl. Mais comme nous l'avons souvent expérimenté dans ces lignes, la futurologie est une science particulièrement risquée... 


dimanche 6 février 2011

les buzz du Midem

Le midem est déja loin mais les quelques notes -parfois succulentes- glanées deci-delà n'ont pas été perdues pour tout le monde... 
Certaines sont en franche ruptures avec les mêmes confidences que nous avions obtenues l'année dernière (voir ici), ce qui rajoute à tout ceci un petit zeste d'ironie... 


Jacques Seguela 
"vous savez, moi la musique, je n'y connais pas grand chose... enfin ça fait aussi partie de mon métier". 


Ralph Simon (producteur) 
"I feel a spirit of optimism... people are in their best mood since maybe decades [...] and that is true that there are so many opportunities that for those who can size these, it can be only positive"


Ana Vogrit, (ancienne Directrice Commerciale du Midem)
SXSW (South By South West), c'est un peu merguez et compagnie... Jamais ils ne parviendront à égaler le niveau de management que le Midem parvient à rassembler ici... 


Un des fondateurs de Ning
Au Midem on s'amuse bien, maintenant, on fait quand même plus de business à SXSW... 


Albin Serviant, CEO de mxp4
"Il n'y a pas de salon idéal pour nous [mxp4], quelque chose qui mixerait vraiment musique et technologie, et où participeraient vraiment l'ensemble des grosses startups ; SXSW est bien placé pour être ce salon". 



Pete Watson, Directeur Marketing de Blackberry, bluffant tout le monde avec un prototype du concurrent de l'Ipad
Yes, we believe it is possible to beat Apple, and yes, we believe our product is far better than theirs. 

Une admiratrice de David Guetta, plantée en face de lui
C'est lequel David Guetta? 


David Guetta (au téléphone, en rentrant sur scène pour son Keynote)
"Je te laisse là parce que je suis au Midem et il y a quelqu'un qui m'attend"


Une agent de sécurité, au portique de l'entrée des NRJ Awards, parlant au Directeur Général Adjoint de NRJ
"Monsieur, soit vous laissez votre portable à l'entrée, soit vous ne rentrez pas"
[il rentrera après que nous lui ayons suggéré de montrer une carte de visite]. 


Mylène Farmer, dans l'ascenseur, juste avant de rentrer sur scène
Bon, je pète de trouille, mais l'essentiel c'est que personne ne le sache [...], je suis bien coiffée là car si je ne suis pas bien coiffée, il faut me le dire, même si on ne peut plus rien y changer... 


Pascal Nègre (Producteur), lui répondant
Mais non ma cocotte, tout va aller parfaitement bien ! ... 


Shakira, (traduit de l'espagnol par un ami), sortant de scène aux NRJ Awards
Le problème c'est tous ces couloirs où je me perds à chaque fois ; c'est par où ma loge déjà? 


Un habitué venant depuis 21 ans.
On sent que l'industrie souffre au nombre de goodies qui sont dans le sac qu'on nous remet avec l'accréditation. Avant c'était plein à craquer, maintenant il n'y en a plus ! Sans parler du MidemNews, qui est devenu une feuille de choux.


Stéphane Bourdoiseau (Wagram)
Ceux qui auront investi en 2010 et après seront les gagnants de la décennie à venir. Pas de doute que le rebond n'est plus très loin



samedi 29 janvier 2011

Midem, ce qui nous a marqué

Cette année, un Midem tout en contraste, avec de nombreux changements par rapport à l'année dernière. Tandis que le nombre de participants n'a finalement pas tant baissé qu'on aurait pu le croire -5% de moins, soit 6850 personnes- l'impression générale reste quand même que le Palais devient un peu grand pour un évènement qui, rappelons le, réunissait près du double de participants en 1998. 
Le management du Midem nous a vertement reproché d'avoir fait un tweet dans lequel nous évoquions notre sentiment que les marques étaient en moins grand nombre que la fois passée. Impression ou réalité? Peut être est-ce dû à une baisse des budgets des sponsors, mais l'impression, en tous cas restait largement partagée. 
Dans le chapitre des mauvaises nouvelles, l'érosion en faveur du fameux South by South-West américain semble maintenant significative. Plusieurs de nos contacts nous ont avoué ne pas participer au Midem cette année, pour finalement privilégier son alter-ego américain. Il est vrai  que SXSW a parfaitement réussi l'alchimie qui consiste à mêler startups de toutes origines (musique ou pas), avec gros rock américain, sans que personne ne s'en offusque ou même n'en relève l'incongruité. 
Il serait injuste cependant de ne pas souligner les nombreux motifs de satisfactions qu'on pu avoir participants et organisateurs du Midem. 
Pour les organisateurs tout d'abord, une vraie réussite ; le fait d'être parvenu à rameuter 150 startups au sein de l'évènement ; chiffre en très forte croissance par rapport à l'année passée (moins de 100). Pour un connaisseur, la performance n'est pas que qualitative. Il y a avait plusieurs membres du management de Ning, Spotify, un fondateur de Foursquare, une délégation de Facebook... bref, une très bonne base pour aller plus loin. D'autant que les conférences deviennent maintenant, sur les sujets ayant traits à internet, de très bonne facture ; et que les Ventures Capitalistes ne rechignent plus à venir taper la semelle dans les allées du salon. Tout ce petit écosystème semblait ravi d'avoir découvert une alternative ensoleillée au Web parisien, à l'instar de la startup mxp4 qui semble avoir marqué des points avec son concept remarqué de "Social Music Gaming", à notre grande satisfaction, il faut l'avouer.
Pour l'ensemble des visiteurs d'ailleurs, l'avis est unanimement que ce millésime aura été de très grande qualité. Ceux qui sont venus l'on fait résolument pour faire des affaires et ont concrétisé. Dans l'avion du retour, tout le monde avait l'air content. Serait-ce les 500,000 abonnées de Deezer qui redonnent du baume au coeur de l'industrie (ce sera l'occasion d'un post)? Ou plus généralement le sentiment que l'on est proche du point bas et que ceux qui continuent à faire du business vont bientôt parvenir à ramasser la mise? 
Pour Sawnd, le Midem pourrait être également une date à marquer d'un point vert dans nos tablettes... Mais ça nous en reparlerons également. 


Ps: prochainement, les buzz du Midem. 





mardi 25 janvier 2011

Conversation avec David Guetta, Artist & Producer | MidemNet 2011

Le Midem vient juste de se terminer et nous serons heureux de vous faire part de nos observations sur ce salon et ses répercussions sur Sawnd.
Ci après une intéressante interview de David Guetta, que nous vous laissons découvrir...

mardi 18 janvier 2011

Black Kent, désormais signé chez Warner !

C'est plutôt une bonne rentrée pour Sawnd avec plusieurs évènements importants dont la signature de Black Kent chez Warner.... Un bon score après un underground assez exceptionnel ces deux dernières années. Rappelons que Black Kent est un (plutôt) jeune artiste Bordelais, assez original dans le paysage français et signé en publishing chez Sawnd depuis 18 mois.
Black Kent est un rappeur français,. Dès le début, il s'est ouvert à la communauté hip-hop américaine tout en souhaitant conserver ses valeurs et références françaises. Au cours des dix-huit derniers mois, il est apparu de très nombreuses fois dans la scéne hip-hop française et américaine en explosant litéralement au travers de collaborations. Son duo avec Bishop Lamont, par exemple, a été vu près de 11 millions de fois (il rentre dans le top 1000 des vidéos les plus vues de tous les temps) ! Quand au nombre de référencements sur internet, il est passé de 86 à 171,000 occurrences sur google en moins de 5 mois !
 Il est actuellement en préparation de l'album k(E)nt=MC2... Un premier extrait sera le titre "Gauche-Droite (remix)" dont le clip arrive sous peu.






D'autres contenus exclusifs peuvent être accessibles ici... 

vendredi 24 décembre 2010

10 key trends for 2011

Pour ainsi dire chacune des 10 années passées, l'industrie de la musique a été sujette à un déferlement de mauvaises nouvelles et de non moins mauvais résultats. L'idée générale est que la musique est un business en voie de disparition (et effectivement les ventes se sont rétractées de 2/3 en 10 ans), incapable de réagir correctement au changement de paradigme qu'amène Internet ; condamné à subir.
Il est notoire que cette industrie a été particulièrement médiocre dans la façon dont elle a essayé de
coordonner son action -nous avons bonne mémoire de meetings avec des patrons de maisons de disques, au préalable desquels on venait nous recommander de ne pas même mentionner le concept de mp3- et encore moins de créer une alternative crédible. On connait la suite. Cependant, l'année qui vient de s'écouler est intéressante car elle semble marquer un début de transition. Il semblerait -cela reste à confirmer- que les chiffres 2010 vont être dans le vert pour la première fois depuis 10 ans.
2011 pourrait donc être plus intéressante encore, si ces nouvelles tendances venaient à s'affirmer. Voici donc nos dix "prévisions" pour 2011. Inch Allah. 


1 En Europe au moins, la chute des ventes va s'arrêter: Nous reconnaissons qu'il s'agit d'une prédiction risquée, mais si l'on s'en tient au 3 premiers trimestres de l'année 2010, il semble que les ventes ont atteint un premier plateau et que les ventes digitales compensent -enfin- la chute des ventes physiques. Même en France, marché traditionnellement difficile en raison du niveau élevé du piratage, les ventes se tiennent plutôt bien. Les plateformes digitales semblent décoller, ce que Hadopi et -dans une moindre mesure- la carte musique devraient renforcer. Ceci étant dit, il est probable que cette nouvelle donne profite surtout aux majors et aux nouveaux acteurs, de type Believe, tandis que nombre d'indépendants pourraient continuer à souffrir. 


La musique, c'est les nuages : en très peu de temps, la musique streamée est devenue super-cool. Et même si Spotify semble avoir quelques difficultés pour rentrer sur le marché américain, son modèle est généralement reconnu comme étant particulièrement prometteur, surtout depuis qu'ils ont révélé avoir des taux de transformation entre utilisateurs gratuits et payant bien plus élevés qu'initialement prévus. 
Les avantages d'une telle offre sont tellement évidents qu'elle devrait vite devenir commune à la plupart d'entre nous : plus de mp3 à ranger, accès depuis n'importe quel ordinateur, fonction sociales intégrées, répertoire presque illimité, piratage impossible... 


3 ° Itunes se déplacera vers le nuage: depuis sa création, il ya dix ans, son offre n'a évolué qu'à la marge. La modification la plus substentielle ayant sans doute été la suppression de toute DRM,  2 ans auparavant. En conséquence Itunes est clairement perçu comme un soft dépassé, tandis qu'une partie importante de sa base d'utilisateurs considère désormais qu'il est difficile à utiliser, selon nombre d'études. On peut par ailleurs parier que les petits gars de Palo Alto ont toutes les difficultés du monde à faire quelque chose qui soit mieux que Spotify ne l'est.
4 ° le marché devrait commence à se refragmenter:  au cours des dix dernières années, la prédominance de Itunes a été impressionnante. Jusqu'à 88% de part de marché aux États-Unis (selon Steve Jobs himself) et une part de marché mondiale de l'ordre de 70%. Les Majors ont (auraient?) appris la leçon et feraient en sorte que cela ne se reproduire pas. Bonnes nouvelles pour eux: il ya beaucoup de nouveaux arrivants prêts à prendre leur part du gateau.
5 ° Mp3 est en préretraite: Le format cent fois hype a été inventé il y a plus de 20 ans. Il est maintenant clair qu'en terme d'efficacité, de compression et de fingerprint, il est loin d'être le meilleur. Et le passage au cloud va achever de faire rentrer le mp3 dans histoire.
6 ° le trafic P2P... diminue: Peut-être pour la première fois en plus de dix ans, l'échange P2P a connu de fortes déconvenues, avec des acteurs comme LimeWire obligés de cesser leur activité alors que les peines de prison des fondateurs PirateBay ont été confirmées par la court d'appel suédoise. En conséquence, le trafic P2P semble avoir régressé un peu partout (il n'existe pas de chiffre agrégé). La piraterie ne s'en parle pas moins bien, grâce au fast download...  aux VPN et sites illégaux de streaming. Pour 2011, le nombre croissant de lois (comme Hadopi en France) pourrait considérablement réduire ces activités illicites, du moins en Europe.
7 les Fans ° sont de retour ... au moins sur Facebook: vous pensez que les "fans" Facebook ne sont pas significatifs en termes de business de la musique? Doigt dans l'oeil. La tendance de fond semble être clairement de lier profondément la musique aux réseaux sociaux... Pour nos ados, écouter de la musique signifie regarder des vidéos (forcément musicales), jouer à des jeux vidéo (en même temps) ou être sur FB.. Cela pourrait expliquer  pourquoi la valeur faciale de la musique a chuté à près de zero pour les très jeunes ados (étude Nielsen sur le marché UK). Toutefois, la bonne nouvelle est que 12 des 20 profils Facebook ayant le plus grand nombre de Fans sur Facebook sont des musiciens. Et ces artistes se rendent à présent compte qu'ils peuvent vraisemblablement monétiser ces fans. L'exemple du Social Gaming en plein essor a prouvé que le nombre de fans n'est pas un concept fumeux de marketeur en manque de reconnaissance, mais est une source de revenu tangible. Mettre en relation les fans (via des réseaux sociaux) avec la musique peut être un axe de développement très significatif pour l'industrie musicale.  Quelques start-ups -dont MXP4- ont clairement identifié cette opportunité. On en est encore au début, mais il ya des raisons de croire qu'il peut s'agit d'un business encore plus explosif que le marché de -feu- les sonneries de mobile. 

8 ° la valeur change de mains  Cela a commencé il y a longtemps  avec les e-commerçants (Itunes, Amazon ...) et plus récemment avec les plateformes type Deezer, Spotify, Pandora ... Mais depuis deux ans, les sociétés de type CDBaby, Orchard, et Believe -issues du monde de l'Internet- augmentent clairement leurs parts de marché. On notera que l'augmentation des tarifs Sacem est également de nature à renforcer des offres de type Jamendo. On ignore cependant si les revenus de ces nouveaux acteurs »sont reconnus et admis par l'industrie de la musique (nous supposons que la situation diffère d'un pays à l'autre). En revanche nous parions sur le fait qu'ils vont devenir en 2011 des acteurs à part entière de l'écosysteme,  à l'instar du fondateur de Believe, devenu patron.... du Snep.
9° la Long tail crée de la valeur: Même si ce concept popularisé par Chris Anderson est à présent largement critiqué, nous ne pouvons pas nier que la valeur de la musique située dans la partie longue de la queue a considérablement augmenté et qu'elle représente à présent une grande partie du chiffre d'affaires nouvellement créé. 
10 ° 2011, ne pourront voir l'émergence d'un artiste grace à Facebook: Mark Zuckerberg a récemment fait comprendre qu'il souhaite "réorganiser" le contenu (y compris la musique) en peu de temps, grâce à de nouvelles fonctionnalités Facebook qu'il devrait peu à peu dévoiler en 2011. Il comprend bien qu'ayant construit le plus grand réseau social de tous les temps il dispose d'une plateforme unique pour promouvoir de nouveaux contenus. Notre pari est que, en 2011, un artiste qui attendra un jour une renomée mondiale émergera grace à Faceboook. 




mercredi 1 décembre 2010

Eyeka... Ca commence à accélerer...

Une fois n'est pas coutume, voici un petit post qui est consacré à autre chose que de la musique... Mais Eyeka commence à plutôt bien fonctionner et il nous semblait opportun de résumer quelques uns des ressorts de ce développement. 
Pour mémoire, la société est née il y a maintenant quatre ans. Après des débuts poussifs au cours desquels le modèle consistait à s'aventurer dans le monde des services videos, la société s'est finalement repositionnée à partir de 2008 dans la co-création à destination des marques. Entendons-nous bien : le concept n'est pas ici de dire que faire de la publicité par une communauté de jeunes amateurs aspirants à devenir professionnels est un must, à l'instar de ce que font nombres de startups dans l'univers de la co-création. Mais bien plutôt de permettre au marque de rentrer au coeur d'un modèle qui permet aux marques d'avoir une relation extrêmement intense avec des gens qui s'y intéressent. 
A première lecture, le bénéfice peut ne pas sembler évident, mais pour des grandes marques, qui ont un peu perdues leurs ADNs, qui ne savent plus très bien pourquoi les consommateurs les consomment, c'est un outil plus qu'apprécié. L'exemple de la co-création de produit est très emblématique : des fabricants de voitures cherchent à savoir comment devrait être leurs prochaine voiture ; une 2 ou 3 place? électrique ou hybride? Modulaire ou pas? Une marque de mode veut savoir si sa communauté d'origine -les homosexuels- est toujours au coeur de son marché (ou pas), un fabricant d'équipement de montagne veut savoir quels seraient les produits que les femmes apprécieraient qu'il produise, etc, etc. 
Ces questions sont particulièrement importantes car elles engagent souvent le coeur de la stratégie de l'entreprise et ni le directeur marketing, ni le designer, ni encore les focus-groupes ne peuvent répondre convenablement sans prendre des risques considérables. Tandis qu'une communauté de créatifs est là très pertinente car elle permet de faire ressortir des réponses inattendues, et que la répétition de ces réponses est souvent un indicateur très fort "qu'il se passe quelque chose". 
L'histoire d'Eyeka est ainsi parsemée de petites annecdotes, comme cette directrice marketing qui s'était mise à pleurer en recevant le résultat d'un appel à création démontrant que ce qu'elle affirmait à son CEO depuis deux ans, sans être entendue, était correct, ; d'un grand annonceur qui a arrêté une très grosse campagne, constatant que son message n'était pas entendu, d'un fabriquant d'apéritif, qui se rend compte avec horreur qu'il est perçu comme une marque lugubre...
le métier co-créatif d'Eyeka s'applique à la stratégie -dois-je lancer un nouveau segment de produits en Chine (Eyeka a plusieurs milliers de co-créatifs en Chine-, au design -comment voyez vous le rasoir électrique dans dix ans?-, à la communication -est ce que mes messages sont les bons?- et même à des fonctions annexes -comment voulez vous que ma marque organise le recyclage de nos produits?- ou interne à certaines grosses entreprises -c'est quoi la qualité de vie au travail chez YZ telecom? 

Bien entendu, notre sentiment, c'est que la co-création va se retrouver rapidement au coeur du processus de management d'une entreprise. Après le Fordisme "les consommateurs vont acheter mon produit parce qu'il est bien" et le mix-marketing "mes études montrent qu'il faut vendre ce produit à ce prix", pourrait venir une ère du marketing conversationnel. C'est d'ailleurs la conviction de nombres de gourous du management, outre-Altantique. On ne compte plus les livres sur l'ère de la conversation et de la co-création... 

C'est pourquoi 2010 va représenter une année assez importante pour la société. Après avoir ouvert un bureau en Asie -qui comprend maintenant 7 personnes-, un autre à Londres au milieu de cette année, Eyeka se tourne à présent vers les Etats-Unis et la Chine. Même si la société n'est pas totalement rentable (nous privilégions la croissance et l'investissement), elle pourrait facilement l'être, et bien que nous ayons choisi de ne pas en révéler le chiffre d'affaire, nous pouvons révéler que celui-ci est beaucoup plus conséquent que ce que l'on l'imagine généralement. Chacun de nos investisseurs (nous en avons quatre) après -il est vrai- avoir été déçu de nos débuts plus que difficile, parle d'Eyeka comme d'un de ses investissements dans lequel il voit le plus de potentiel. 
En France, où la société dispose de son siège et emploie 25 personnes, Eyeka a paradoxalement peu communiqué ces derniers temps. C'est pourquoi, elle vient de faire le communiqué de presse ci après... 


eyeka

Triple 100 pour eYeka
Le 30 novembre 2010 – eYeka, leader de la co-création, annonce (i) une croissance annuelle de 100% de son activité après avoir dépassé le seuil de (ii) 100 marques clientes et de (iii) 100.000 membres dans sa communauté. 
Avec le développement de l'Internet, la voix des consommateurs influence fortement la façon dont nous percevons, évaluons et communiquons avec les marques et leurs produits. Pour réussir, les marques ont besoin plus que jamais de collaborer avec les consommateurs dans les domaines de l'innovation, de la distribution, du marketing et du support de leurs produits.
Depuis 2006, eYeka anime une communauté internationale des consommateurs créatifs sur lesquels les marques s'appuient pour collaborer avec les consommateurs et créer un lien direct et authentique avec ces derniers.

Forte croissance de l’activité commerciale 
En termes de développement commercial, eYeka est en forte accélération. Ses ventes ont ainsi augmenté de (i) 100% au cours des trois premiers trimestres de 2010 par rapport à la même période de l'année précédente. Eyeka a ainsi déjà obtenu plus de 80 nouveaux engagements depuis le début de l'année 2010.
 
Présente à Paris et Singapour, la société vient également d’ouvrir un nouveau bureau à Londres qui a déjà pour clientes des marques telles que King of Shaves, Cadbury et Standard Life.
 
eYeka travaille désormais avec plus de (ii) 100 grandes marques telles que Procter & Gamble, Coca-Cola, PepsiCo, Danone, L'Oreal, Coty, Renault, Honda, Levi's, Adidas, HSBC, Philips, Microsoft et Google.
 
eYeka, la plus grande communauté de co-création 
La communauté eYeka a récemment franchi le seuil de (iii) 100.000 consommateurs créatifs à travers 76 pays. Ayant la plus grande communauté de co-création à travers le monde, eYeka confirme ainsi sa position de leader.
 
En s'appuyant sur la communauté eYeka, les marques recueillent des contenus authentiques et les utilisent dans leurs initiatives d'engagement consommateur (entrer en conversation avec les consommateurs sur les réseaux sociaux), de génération d'insights (comprendre les besoins latents des consommateurs) et d'innovation (co-créer des produits et services avec les consommateurs).
 
Grâce à la communauté eYeka, les marketeurs peuvent recueillir en quelques jours des insights visuels et profonds venant du monde entier. A ce titre, la communauté eYeka a déjà créé plus de 45.000 contributions à travers plus de 250 appels à création.
 
L'ère de la co-création 
François Petavy, Directeur Général d’eYeka: « Les marques ont compris qu'il était désormais critique de collaborer avec les consommateurs à chaque étape du cycle de vie de leurs produits, et s'engagent de plus en plus souvent dans des démarches de co-création. Face à des défis sans précédent, les directions marketing ont plus que jamais besoin d'innover, de comprendre des besoins en forte évolution et de s'adresser à de nouveaux publics, tels que la Chine ou la Génération Y. Grâce à sa communauté unique, eYeka permet aux marques de réussir dans cette démarche - avec l'aide des consommateurs eux-mêmes. »
 
La société eYeka
eYeka est un leader dans le domaine de la co-création. La société anime une communauté internationale de consommateurs créatifs. A travers la co-création, les marques  s'appuient sur la communauté eYeka afin de créer un lien direct et authentique avec leurs consommateurs, de co-innover avec eux et de recueillir des insights. eYeka compte déjà plus de 100 grandes références telles que Coca-Cola, Nike, Philips, L'Oréal…La société est implantée en France, à Singapour et au Royaume-Uni. Pour plus d’informations: http://www.eyeka.com/corporate
 
 
CONTACT
Eyeka
François Pétavy – CEO
francois.petavy@eyeka.com - http://www.eyeka.com/corporate
Tél. : +33 1 44 76 80 80 – Fax. : +33 1 44 76 01 00
46 bis, rue N.D. des Victoires 75002 Paris