samedi 29 janvier 2011

Midem, ce qui nous a marqué

Cette année, un Midem tout en contraste, avec de nombreux changements par rapport à l'année dernière. Tandis que le nombre de participants n'a finalement pas tant baissé qu'on aurait pu le croire -5% de moins, soit 6850 personnes- l'impression générale reste quand même que le Palais devient un peu grand pour un évènement qui, rappelons le, réunissait près du double de participants en 1998. 
Le management du Midem nous a vertement reproché d'avoir fait un tweet dans lequel nous évoquions notre sentiment que les marques étaient en moins grand nombre que la fois passée. Impression ou réalité? Peut être est-ce dû à une baisse des budgets des sponsors, mais l'impression, en tous cas restait largement partagée. 
Dans le chapitre des mauvaises nouvelles, l'érosion en faveur du fameux South by South-West américain semble maintenant significative. Plusieurs de nos contacts nous ont avoué ne pas participer au Midem cette année, pour finalement privilégier son alter-ego américain. Il est vrai  que SXSW a parfaitement réussi l'alchimie qui consiste à mêler startups de toutes origines (musique ou pas), avec gros rock américain, sans que personne ne s'en offusque ou même n'en relève l'incongruité. 
Il serait injuste cependant de ne pas souligner les nombreux motifs de satisfactions qu'on pu avoir participants et organisateurs du Midem. 
Pour les organisateurs tout d'abord, une vraie réussite ; le fait d'être parvenu à rameuter 150 startups au sein de l'évènement ; chiffre en très forte croissance par rapport à l'année passée (moins de 100). Pour un connaisseur, la performance n'est pas que qualitative. Il y a avait plusieurs membres du management de Ning, Spotify, un fondateur de Foursquare, une délégation de Facebook... bref, une très bonne base pour aller plus loin. D'autant que les conférences deviennent maintenant, sur les sujets ayant traits à internet, de très bonne facture ; et que les Ventures Capitalistes ne rechignent plus à venir taper la semelle dans les allées du salon. Tout ce petit écosystème semblait ravi d'avoir découvert une alternative ensoleillée au Web parisien, à l'instar de la startup mxp4 qui semble avoir marqué des points avec son concept remarqué de "Social Music Gaming", à notre grande satisfaction, il faut l'avouer.
Pour l'ensemble des visiteurs d'ailleurs, l'avis est unanimement que ce millésime aura été de très grande qualité. Ceux qui sont venus l'on fait résolument pour faire des affaires et ont concrétisé. Dans l'avion du retour, tout le monde avait l'air content. Serait-ce les 500,000 abonnées de Deezer qui redonnent du baume au coeur de l'industrie (ce sera l'occasion d'un post)? Ou plus généralement le sentiment que l'on est proche du point bas et que ceux qui continuent à faire du business vont bientôt parvenir à ramasser la mise? 
Pour Sawnd, le Midem pourrait être également une date à marquer d'un point vert dans nos tablettes... Mais ça nous en reparlerons également. 


Ps: prochainement, les buzz du Midem. 





1 commentaires:

Cannes news a dit…

On a beaucoup parlé de la présence des start-ups et le digital au Midem. Il est, effectivement, très stimulant de voir les créateurs (et leurs représentants) et les techies qui travaillent ensemble. Ca promet beaucoup.

Mais n'oublions pas que le digital n'est tout au plus que 30% des chiffres de l'industrie de la musique. Les ventes physiques (ben, oui), l'édition et les concerts restent le coeur de l'activité.

On oublie un peu aussi que le jazz et le classique prennent proportionellement une grande partie de la surface.

Pour moi, le fait marquant était une incroyable disponibilité de la part de tout le monde. Dans les 12,000 personnes qui sont venues en 1998, combien était indispensable? Il y avait tout de même pas mal de stagiaires et de remplissage finalement. Au Midem 2011, on a parlé à la personne qu'il faut.

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