mercredi 19 novembre 2014
"Des Chiffres et des Lettres" : Premier extrait de la prochaine mixtape de Black Kent
Après The College Black Out, Black Kent annonce la sortie d'une deuxième mixtape en décembre : La Kentessence Vol.1 mixée par Dj Myst. Petit extrait tout neuf avec "Des Chiffres & des Lettres" :
vendredi 7 novembre 2014
Black Kent partage une nouvelle mixtape : The College BlackOut
mercredi 8 octobre 2014
"Waiting for a Sign" des Scratch Massive pour la campagne Dior Vernis 2014
"Waiting For A Sign Feat Koudlam"
Scratch Massive
Remixed by Sex Schon
lundi 15 septembre 2014
Black Kent - 0 to 100 Freestyle
Black Kent nous avait donné un avant-goût de son prochain album avec sa reprise de "Fresh" de Kool & the Gang en duo avec Matt Huston. Cet été, le rappeur bordelais dévoilait un nouveau freestyle rafraîchissant sur "0 to 100" de Drake. Pour ceux qui l'ont manqué, c'est à savourer ici en attendant l'album :
mercredi 21 mai 2014
Mosey au Wanderlust - Jeudi 22 Mai
Ça tombe bien, c'est gratuit avant 23h !
BONJOUR BONJOUR: MOSEY• D’JULZ • JEF K • NA’SAYAH • DAVID REYNER & FRIENDS
De 18h à l'aube
Entrée Gratuite jusqu'à 23h sur présentation de l'application !
10 euros ensuite.
Wanderlust, 32 quai d'Austerlitz, 75013
www.wanderlustparis.com
Pour télécharger l'application >
HTTPS://ITUNES.APPLE.COM/FR/APP/BONJOURBONJOUR/ID451134020?MT=8
vendredi 28 mars 2014
La fin de l'age ingrat
En 2000, l'industrie de la musique a enregistré sa meilleure année de tous les temps : un chiffre d'affaire proche des 41 milliards de dollars, soit plus de deux fois ce qu'il était 15 ans auparavant, même s'il est vrai que l'inflation fausse un peu la lecture de ces chiffres. Les menaces pourtant ne cessaient de s'amonceler sur l'industrie. Napster avait clairement montré son potentiel et l'industrie s'est mobilisé dans son ensemble pour essayer d'en bloquer le développement.
On ne refera pas le parcours des l'industrie de la musique, sauf pour dire que les 14 années écoulées ont surtout été une succession de ruptures, de lancements de nouvelles offres, de concentration des maisons de disques... pour aboutir à ce que nous avons aujourd'hui : un marché totalement recomposé, totalement différent, ne pesant qu'un peu plus de la moitié de ce qu'il était il y a 14 ans.
Peu de chocs dans l'histoire économique sont comparables ; peut-être le passage de la voiture au maréchal Ferrand ou l'émergence de la photographie face aux artistes-peintres.
Pourtant, même sil beaucoup d'acteurs souffrent encore, même si les petits artistes continent à avoir des difficultés à vivre, même si les maisons de disques continuent à se plaindre d'une transition imparfaite., même si le download de musique ne semble plus progresser, même si il existe de nombreuses raisons de se plaindre, le monde qui s'ouvre est probablement assez radieux.
Pour commencer, les acteurs improductifs ont disparu. Les majors, habitués à vivre sur un train d'exception, ont été les plus ébranlés, passant de cinq à trois et réduisant leur train de vie de façon drastique. On se souviendra d'une époque où l'ensemble des membres d'un Major étaient logés au Martinez, lors du Midem, et dont les patrons n'avaient rien moins que des suites dans ce même hôtel.
A présent, les acteurs de la musique sont redevenus des entrepreneurs, mesurant vraiment l'efficacité de leurs actions et s'assurant que le business est conduit avec rigueur ; rendant ainsi un vrai service à leurs consommateurs.
Les nouveaux acteurs, à l'instar de Deezer, Spotify, Believe montrent que l'on peut durablement créer de la valeur avec les contenus. Et il ne se passe pas désormais une semaine sans que l'on découvre de nouveaux acteurs, plus innovants les uns que les autres, qui développent de nouvelles solutions, technologies, formats de contenus, contenus... On assiste même à la création de nouvelles maisons de disques, chose impensable il y a seulement trois ou quatre ans !
Et le rationnel est le suivant : après 13 années de chute, il est bien possible que 2014 soit la première année où, en valeur, l'industrie de la musique croitra à nouveau. C'est un désaveu pour tous ceux qui prédisaient sa mort. Beaucoup, par contre, comme Stéphane Bourdoiseau de Wagram ou Vincent Frerebeau de Tôt ou Tard, paraissent croire en l'avènement des années d'or. Et ce n'est pas impossible. Le contenu reste roi, impossible à reproduire par des machines.
La morale de cette histoire est finalement simple : comme pour tout, il faut raison garder. L'argent trop facile a manqué de tuer l'industrie musicale qui, durant longtemps, n'a pas supporté que son modèle puisse être remis en cause. L'arrogance avec laquelle ils se sont alors défendu n'a fait qu'aggraver leur cause. Il a fallu longtemps avant que le chemin de la raison, de l'innovation, de la mesure ne reprenne le dessus. Souhaitons à présent que ces notions soient inscrites dans le marbre du hall des maisons de disques et de l'ensemble des acteurs de la filière... L'avenir est radieux pour ceux qui sauront raison garder.
vendredi 14 septembre 2012
Vendeur de Rêves, Black Kent
Vendeur de rêves » c’est le titre du premier « bébé » du roi de la punchline. Le rappeur bordelais Black Kent vient de nous pondre son premier album,dans les bacs depuis le 9 avril 2012. Après le triomphe de sa mixtape « Tha Black Carter 4.0″, le emcee annonçait son album comme un projet qui lui tenait particulièrement à coeur et pour lequel il avait déjà fourni à cette époque un maximum d’énergie. Black Kent est très cainri dans les prods dynamiques et très frenchy dans les prods mélancoliques, on frôle même parfois la variété française niveau sonorités. C'est pour sa première vrai scène parisienne, et c'est un événement, que Black Kent viendra défendre tous ses titres, freestyle et particuièrment son magnifique album "Vendeur de rêves".
Et voici le titre, ça ne se rate pas
mercredi 4 avril 2012
Black Kent 'Vendeur de rêves"

Le titre JamAfrica (Feat. Peter Morgan) y est d'ailleurs Single de la Semaine et vous pouvez le télécharger gratuitement.
Toute cette semaine, vous pourrez retrouver Black Kent tous les soirs sur le Planète Rap de Fred Musa sur SkyRock !
Sortie Physique de l'album le 9 Avril.
jeudi 3 novembre 2011
Sawnd est heureux de vous annoncer que le nouvel album des Scratch Massive est dans les bacs.

Toujours fidèles à leur manie de brouiller les pistes, les Scratch Massive ont cette fois-ci plongé dans le passé, et “Nuit De Rêve “, leur nouvel album, est un voyage dans le temps dont l’horloge interne aurait été programmée sur la période 84-86, en plein cœur palpitant de la new-wave. Quand le courant musical phare des eighties, né sur les cendres de l’anarchie punk, marqua la démocratisation et la popularité des synthétiseurs, posant les bases de la pop dufutur, telle que nous la vivons aujourd’hui. Mais si le titre de l’album “Nuit de Rêve “ renvoie à la poésie naïvement optimiste sur laquelle a le plus souvent surfé la new-wave, il n’en oublie pas de garder l’essentiel de cette période : la mélancolie et la noirceur. Comme si les acteurs de ce mouvement musical phare ne croyaient déjà plus aux promesses d’un futur meilleur.
“Nuit de Rêve “ s’ouvre, grandiose, dans une ambiance ou les nappes de synthés pesantes et glaciales, sonnent comme la B.O d’un film de John Carpenter. Le ton est donné : l’album se dévoilera désormais comme la bande son d’un film imaginaire. Koudlam, l’électron libre de l’électro, ouvre le bal et pose sa voix sur un «Waiting for a Sign “, brut et techno, morceau club sans concession où la patte des Scratch Massive enlève son masque et fait des merveilles. “Take Me There “ invite Jimmy Sommerville, icône absolue des eighties, pour un long et lent travelling où l’auteur de “Smalltown Boy “, malin, se souvient plus de sa période Communards que de Bronski Beat.
“Break Away “, avec sa boucle électronique naïve et séduisante comme un tube d’A-ha, capture le plus léger et le plus superficiel des années 80, avant que Daniel Agust de Gus Gus, imprime sa voix sidérante de beauté sur un “Paris “, lent et magistral à filer la chair de poule. “Golden Dreams ” poursuit cette odyssée sombre en organisant la rencontre imaginaire entre Jean-Michel Jarre et Vangelis quand le sépulcral “Closer”, où s’invite Chloé, déambule somnambulique dans les méandres de rêves immoraux.
Changement de plan, “Nuit De Mes Rêves “, aux paroles faussement naïves et récitées en français, insuffle une bouffée d’espoir, vite retournée comme un gant avec les deux derniers morceaux de l’album, “Follow Me ” et “Secrets “, qui en écho au morceau d’intro du disque, nous replongent dans les rythmes lourds, les nappes de synthés glaciales et les chœurs sépulcraux. Un final en apothéose.
La force des Scratch Massive est d’avoir sauté tête première dans le passé, tout en gardant les pieds fermement ancrés dans le présent. Mais aussi d’avoir évité les pièges inévitables à ce genre d’exercices. “Nuit De Rêve “ n’est donc pas un disque à la manière de, pas plus qu’il ne fait partie des pâles copies à laquelle la fascination pour les eighties nous a habitué. C’est tout simplement un album mélancolique au sens le plus noble du terme, qui cultive plus la nostalgie d’un état d’esprit, que d’un temps où l’expérimentation et les premiers synthétiseurs ont laissé une marque indélébile à la notion de pop. Le disque parfait pour l’époque : un disque terriblement 2011, même s’il se déroule dans les années 80 !
pour accéder à plus d'infos : http://scratch-massive.tumblr.com/
vendredi 3 juin 2011
BLACK KENT - SUR PLANETE RAP
Black Kent sera toute la semaine prochaine dans le Planète Rap sur Skyrock, avec Fred Musa... A ne pas manquer...
jeudi 19 mai 2011
Contenus ou Culture (partie 1)
Un débat récurrent et fortement lié à internet consiste à définir s'il convient de parler de contenu ou de culture. Il est en effet assez amusant ou désespérant -au choix- de constater que l'on peut souvent dire à peu près la même chose, tout en changeant assez largement la substance de ce que l'on exprime... Pas clair?
- "Notre offre de contenu est particulièrement riche est diversifiée"
ou
- "Notre offre culturelle est particulièrement riche et diversifiée"
Dans le premier cas, vous comprenez "nous avons beaucoup de contenu et ça va nous rapporter beaucoup d'argent", dans le second vous comprenez plus ou moins "nous nous sommes investis pour disposer d'un offre de qualité, de sorte à ce que cela épanouisse les gens".
Depuis que le web existe, on ne peut cacher que c'est un débat qui a tendance à cristalliser les incompréhensions et à créer une certaine amertume. D'un coté, ceux qui évoquent les contenus sont souvent perçus -parfois à juste titre- comme des marchands de salade qui offriraient tout aussi bien des spagettis en boite que de la musique ou des films ; de l'autre les représentants de l'offre culturel sont perçus -souvent par les premiers- comme des intellectuels, incapable de sortir de leurs canons esthétiques, et pas plus capables d'innover pour transcender internet avec ce dont ils disposent...
Et il faut avouer que ce débat n'a pas beaucoup fait avancer la cause de la qualité.
Plus de vingt ans après l'invention du web, force est de reconnaitre que ce qui mine la culture sur internet est la faible qualité de ce qu'on y trouve. Nous savons combien cette affirmation est à même de nous assimilier à des penseurs réactionnaires. Cependant et en toute franchise, nous pensons également que ce n'est pas faux de reconnaitre qu'aucune superproduction n'a jamais été pensée pour l'internet, qu'il s'agisse de musique, d'opéra, de concert, ou même de film, de peinture, ou de ce que l'on veut, en fait.
Internet est un espace de déclinaison sans fin, on y retrouve ce qui a déjà été ailleurs, sur la télévision, dans les bacs des disquaires (de moins en moins), au cinéma.
C'est un symptôme qui démontre qu'internet n'est pas un lieu perçu comme qualitatif ; tout au moins en ce qui concerne les contenus culturels. Beaucoup ont expliqué cela par le fait qu'il est difficile de s'y faire payer pour ses créations, où alors d'une façon qui déprécie la qualité de ce qu'on y propose ; la publicité devient envahissante et dégrade en effet l'expérience qu'on y rencontre. Mais est-ce l'unique et la plus complète excuse?
En ce qui nous concerne, et c'est un point de vu qui est largement contestable, nous pensons que l'espace Internet ne pourra être exploité à plein par de vrais artistes que lorsqu'il aura été clairement conçu par ces artistes comme un plan d'expression nouveau, dans lequel la déclinaison est déjà un échec. En d'autres termes, il faut renouveler les contenus et les penser au sein du Net. Il faut créer de nouvelles expériences avec un objectif qui privilégie la qualité. On en est loin. Et sans doute faudra t'il associer de vrais artistes avec de vrais entrepreneurs. Sans doute faudra t'il que James Cameron, ou Pierre Boulez s'associent avec des geeks de génie, et sans doute cela prendra t'il encore des années.
vendredi 1 avril 2011
Zynga veut acquérir Warner et une page se tourne...
Note de l'Editeur : il semblerait que l'opération mentionnée dans ce post -l'intérêt de Zynga pour Warner- soit en fait un canular lié au 1er avril. Notre comité éditorial se couvre de cendres et se joint à toute l'équipe de la rédaction pour faire part à nos lecteurs de nos plus plates excuses. Il est vrai que ce rapprochement était plus qu'une illustration de la vision que nous n'avons eu cesse de développer dans nos papiers. Pour nos lecteurs qui auraient fait le choix de nous excuser, les autres éléments du papier semblent, à ce jour, être toujours valables...
Cela fait quelques temps que nous n'avions pas pris la plume et les remarquables évolutions de ces dernières semaines nous semblent au minimum de nature à mériter un petit post.
En effet, le monde de la musique semble en passe de changer définitivement de forme. Le fait que Zynga, une société qui ne fait rien d'autre que des jeux sociaux en ligne, soit parmi les acquéreurs potentiels de Warner Music, est plus qu'un symbole. Les riches détenteurs de contenu d'hier sont maintenant les manants d'une nouvelle génération d'entreprises, plus proche des jeunes consommateurs, plus créatrice de valeur, mais surtout et avant tout, plus à même de comprendre ce qui se passe.
Nouveaux modèles, nouveaux usages
Nous l'avions dit, et nous le répétons : l'ère ou le consommateur restait 22 minutes à écouter un disque allongé sur sur son lit en regardant les moindres détails de sa pochette est terminée. Le consommateur d'aujourd'hui c'est plutôt un ado qui écoute de la musique en même temps qu'il joue sur internet à des jeux sociaux, eux-même intégrés à Facebook. Cela semblait un concept un peu théorique jusqu'à cette marque d'intérêt manifestée aujourd'hui par Zynga.
Enfin, un peu plus que de l'espoir...
Pour autant, est ce que l'industrie de la musique est condamnée à se faire acquérir par l'industrie des nerds? Il est peu probablement que les amateurs de grande musique soient enchantés par cette perspective. A cet égard, on ne peut pas ne pas remarquer les chiffres absolument remarquables que Deezer a réalisé -à notre grand étonnement, il est vrai- : près de 800,000 abonnés via le canal Orange et l'offre Origami, et cela en quelques trimestres seulement. D'après nos informations le taux d'attrition -pourcentage de désabonnement- est sensiblement en deçà de ce qui était attendu. Plus important encore, le taux d'activation de Deezer serait de près de 71%, tandis que les enquêtes de satisfaction seraient excellentes !
Ces très bons résultats n'en rendent que plus plausible les hypothèses -directionnelles- que nous développions en septembre 2009 : à terme, une forte croissance de la taille du marché de la musique, revigoré par une offre enfin qualitative et ayant enfin intégré les 4 mantras que sont Découvrir, Ecouter, Organiser et Partager. C'est à présent chose faite avec Deezer et Spotify. Ainsi l'idée qu'un jour, le marché puisse faire entre 9 et 18 millions d'abonnés, payant chacun 5 à 6 euros par mois, soit un total d'environ un milliard d'euros par an n'est plus hors de porté. Les dirigeants des maisons de disque l'ont bien compris -à commencer par Stephan Bourdoiseau, qui l'a développé devant nous- et commencent à mettre en sourdine leurs critiques les plus saillantes, à l'égard de Deezer et consors.
Et la French Touch?
Reste que le paysage va continuer à bouger. Pour le front de la répression, on n'entend pratiquement plus parler de Hadopi, à présent que l'autorité est installée et maintenant que leurs critiques les plus virulents constatent, sans doute étonnés, qu'ils n'ont -pas encore- été envoyés à Gantanamo pour avoir continué à télécharger illégalement. Le seul front qui nous semble finalement un peu en berne reste celui de la création. La French Touch que l'on nous enviait jusqu'à Kuala Lumpur semble un peu endormie ; les victoires de la musique, même si elles ont célébré nombre de nouveaux talents, n'ont pas paru pouvoir laisser émerger un artiste qui irait casser un jour les fauteuils du Hollywood Bowl. Mais comme nous l'avons souvent expérimenté dans ces lignes, la futurologie est une science particulièrement risquée...
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