samedi 24 avril 2010

mxp4... Suite (quelques petits détails sur les levées de fonds)

Merci à tous ceux -vraiment nombreux- qui nous ont félicité et fait part de leurs voeux de succès à l'occasion de cette levée de fonds. Quelques questions reviennent avec répétition -en complément de celles déjà traitées dans le post précédent- et en voici les réponses : 
- Il nous a fallu environ 6 mois pour structurer cette levée. C'est un délai plutôt standard, entre les discussions préliminaires, la négociation des termes et la rédaction de la documentation. Il est très difficile de faire une levée en dessous de 3 mois (quoique beaucoup en disent) et pas extravagant d'y laisser un an. 
- non, nous n'avons pas choisi d'interroger l'ensemble des acteurs du capital risque, mais plutôt de partir avec des gens que nous connaissions bien, et surtout -surtout- qui comprennent ce que l'on veut faire. C'est ce constat qui nous a convaincu qu'il était inutile d'aller courir toutes les firmes de capital-risque. A cet égard, le constat général c'est que les entrepreneurs gèrent leurs priorités en privilégiant d'abord la valorisation de leur société, puis les termes du pacte d'actionnaire et enfin la qualité de ou des investisseurs qui vont être au board de la société. Il nous semble que l'exact contraire est préférable : privilégier les hommes, puis les termes du pacte et enfin, la valorisation... Un vrai conseil pour ceux qui vont lever des fonds... 
- non (encore une fois), le marché du venture n'est pas pour autant franchement réouvert. toutes les sociétés qui cherchent de l'argent en ce moment constatent que c'est dûr. Votre serviteur a tendance à penser que c'est presque aussi dûr qu'en 2002, annus horribilis s'il en est dans le capital risque. Il est vrai que le nombre d'entrepreneurs s'est accru et que les investisseurs ont désormais le choix entre de nombreux dossiers, rendant l'aventure d'une levée de fond un peu plus compétitive. 
Nous avions mentionné la liste des conseils de la société, mais face à un nombre assez curieux de requêtes à ce propos, voici quelques précisions à cet égard : 
- Tanguy Nicolet (avocat de chez Bouhénic & Baudin) ; il a rédigé l'ensemble de la documentation avec le premier avocat cité ci-après. 
- Frank Chuffard, notre directeur financier, il a préparé toute la documentation financière et structuré la "data-room". 
Chez les investisseurs : 
- Frédéric Cazals, (avocat de chez Weil Gotshal et Manges)
- Pierre Louis Perin (avocat chez SG Berwin)
Il est à noter que les trois avocats cité ci-avant sont tous trois des grands familiers de ce type d'opération sur la place de Paris. 
- Il y a effectivement eu un audit technique, fait un proche de Orkos Capital, qui est également un familier du dossier. 

Enfin, pour ceux qui souhaitent approfondir le sujet, nous ne pouvons que leurs recommander d'acheter le Challenges de cette semaine, avec un bon dossier sur les business-angels. 


Merci encore pour vos encouragements et au boulot. 

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