Quand je dis que mxp4 bénéficie d'un vrai momentum, je crois que cela devient difficile à contester... D'une part, il y a plein d'annonces de nouveaux formats de fichiers (il est vrai que le premier brevet du mp3 a été déposé... il y a 21 ans !), Cocktail (Apple) CMX (les majors)... et par ailleurs la techno a été totalement repensé et est à présent accessible à tous.
En conséquence, on a eu ce soir un très bon papier dans... Wired. Ca faisait longtemps qu'on espérait ça. C'est chose faite maintenant.
Chose amusante, pour autant que je m'en souvienne, ça doit faire environ 4 ou 5 ans que l'on a plus autant parlé de technologies et de .com musicaux. Il est vrai que le secteur n'a pas connu que des succès.
A titre d'exemple, voici une liste -très alléatoire- de quelques unes des starts-ups qui ont traversé ces dix années passées : mp3.com, emuse, e-music, Musicnet, pressplay, vitaminic, Jamendo buttonoog, Musiwave, bongiurno, francemp3, deezer, Ilike, Pandora, Slacker, Napster, rapsody, Djnet, Myspace, MymajorCompany, Digiplug, Deezer, Spotify, LastFM... Dans cette petite liste, 3 ont été vendues plus de 100M de $, (Ilike est en train d'être vendue à Myspace pour un prix non disclosé) dix sont dans un statut indépendant, incertain ou vendues dans des conditions inconnues et 7 ont disparus !
mardi 25 août 2009
mardi 18 août 2009
Streaming music : le statut.
Il y a deux trois ans, Dezzer a fait son apparition, aux cotés de nombreuses autres plateformes -les plus célèbres étant Spotify et LastFM-. Deux questions se posent alors : (i) est ce que le streaming va remplacer la musique que l'on possède (vinyls, mp3...) et (ii) le modèle gratuit a t-il un avenir?
On me pose régulièrement ces questions et je pense que je commence à y voir un peu plus clair...
En ce qui concerne la première question, il me semble que c'est inéluctable : le streaming a de nombreux avantages. Pas de risque de perdre ses contenus, catalogue illimité, accessibilité de n'importe quel ordinateur, possibilité de partage accrue, etc. Les quelques défauts, en premier lieu la transportabilité devraient rapidement être gommés par l'arrivée massive de ces solutions sur les mobiles.
En ce qui concerne le modèle économique, je suis largement convaincu que le modèle publicitaire va disparaitre à brève échéance (mon hypothèse perso est moins de deux ans) : la raison en est que les rétributions des ayants droits sont ridiculeusement faibles et l'existence des plateformes de streaming ne sont possibles que parce qu'elle sont largement subventionnées par les fonds de capital risque (au demeurant sympathiques).
Reste qu'il est très difficile de faire payer les internautes les prix que le souhaiteraient les maisons de disque... 9,99 euros par mois me semble totalement hors de prix pour Spotify. Je situerais au doigt mouillé le prix psychologique autour de 3,99 ou 4,99 euros par mois et je suis prêt à parier qu'avant un an des offres apparaîtront à ce tarif. Je sais, si vous faites partie d'une major, c'est dur à avaler.
Je suis convaincu qu'à ces prix, avec des offres performantes, il est possible d'atteindre un très vaste public.
En France, si 50% des foyers français étaient abonnés, ce qui ne me semble pas aberrant, le marché de la musique croîtrait de... 60%, à minima !
Une alternative à laquelle je crois beaucoup est le sponsoring des services de musique par les marques. les consommateurs répondraient à des quizz sur la marque, en échange de quoi ils accéderaient à un mois de musique gratuite par exemple. C'est sur ce principe que j'ai co-fondé digicompanion...
Reste que l'ensemble des services, Spotify inclu, n'offrent pas l'ergonomie indispensable à mon sens.
Sur ce dernier, il n'y a pas de bonne radio interactive, ni possibilité d'importer ses playlists de Itunes, ni encore de générateur de similarité. Deezer, longtemps en avance, se perd un peu dans des fonctionnalités contre-intuitives et la qualité du son est vraiment pauvre. On me dit que les ados s'y font très bien, mais ceux que j'ai interrogé m'ont paru plus exigeants. Quand à LastFM, il est largement trop compliqué pour les néophytes...
Il reste du travail sur tous les plans, mais à n'en pas douter, nous approchons d'un paysage plus unifié et rétributif pour l'industrie. Pour ma part, c'est le feuilleton à suivre sur les deux années à venir.
On me pose régulièrement ces questions et je pense que je commence à y voir un peu plus clair...
En ce qui concerne la première question, il me semble que c'est inéluctable : le streaming a de nombreux avantages. Pas de risque de perdre ses contenus, catalogue illimité, accessibilité de n'importe quel ordinateur, possibilité de partage accrue, etc. Les quelques défauts, en premier lieu la transportabilité devraient rapidement être gommés par l'arrivée massive de ces solutions sur les mobiles.
En ce qui concerne le modèle économique, je suis largement convaincu que le modèle publicitaire va disparaitre à brève échéance (mon hypothèse perso est moins de deux ans) : la raison en est que les rétributions des ayants droits sont ridiculeusement faibles et l'existence des plateformes de streaming ne sont possibles que parce qu'elle sont largement subventionnées par les fonds de capital risque (au demeurant sympathiques).
Reste qu'il est très difficile de faire payer les internautes les prix que le souhaiteraient les maisons de disque... 9,99 euros par mois me semble totalement hors de prix pour Spotify. Je situerais au doigt mouillé le prix psychologique autour de 3,99 ou 4,99 euros par mois et je suis prêt à parier qu'avant un an des offres apparaîtront à ce tarif. Je sais, si vous faites partie d'une major, c'est dur à avaler.
Je suis convaincu qu'à ces prix, avec des offres performantes, il est possible d'atteindre un très vaste public.
En France, si 50% des foyers français étaient abonnés, ce qui ne me semble pas aberrant, le marché de la musique croîtrait de... 60%, à minima !
Une alternative à laquelle je crois beaucoup est le sponsoring des services de musique par les marques. les consommateurs répondraient à des quizz sur la marque, en échange de quoi ils accéderaient à un mois de musique gratuite par exemple. C'est sur ce principe que j'ai co-fondé digicompanion...
Reste que l'ensemble des services, Spotify inclu, n'offrent pas l'ergonomie indispensable à mon sens.
Sur ce dernier, il n'y a pas de bonne radio interactive, ni possibilité d'importer ses playlists de Itunes, ni encore de générateur de similarité. Deezer, longtemps en avance, se perd un peu dans des fonctionnalités contre-intuitives et la qualité du son est vraiment pauvre. On me dit que les ados s'y font très bien, mais ceux que j'ai interrogé m'ont paru plus exigeants. Quand à LastFM, il est largement trop compliqué pour les néophytes...
Il reste du travail sur tous les plans, mais à n'en pas douter, nous approchons d'un paysage plus unifié et rétributif pour l'industrie. Pour ma part, c'est le feuilleton à suivre sur les deux années à venir.
dimanche 9 août 2009
mxp4, ou en est-on?
J'en ai souvent parlé en restant évasif... voici à présent quelques infos sur mxp4...
Depuis 8 mois, il y a un nouveau patron, Albin Serviant. il est vrai que Philippe Ulrich et moi même avions fondé cette société il y a bientôt 3 ans et que les résultats tardaient à se matérialiser... C'est à présent presque un déluge de bonne nouvelles pour mxp4.
La première bonne nouvelle est que le projet est à présent visible, sous forme de produits clairement commercialisables.
Mais plus fort encore est la signature avec Mowtown, pour l'exploitation d'une partie du catalogue de Michael Jackson.
Je vous laisse vous amuser avec... mais ça n'est qu'un début !
http://mxp4.com/play-with-it/michaeljackson/
Inscription à :
Articles (Atom)